Sophrologue: Est-ce un métier qui est fait pour tout le monde ?
Bien qu’il n’y ait pas de concours sélectif pour intégrer une formation en sophrologie, non, certaines personnes n’ont pas du tout le profil du futur sophrologue. Ce qui n’est pas un problème, elles feront un autre métier
Quelles sont les qualités nécessaires pour être un bon sophrologue ?
A noter que certaines des qualités que je vais citer ici ne s’apprennent pas, même dans les meilleures écoles de sophrologie du monde. D’autres pourront être perfectionnées durant votre formation de sophrologue.
Être passionné par l’humain
Les personnes qui décident de se former à un métier de la relation d’aide sont généralement passionnés par l’humain. Les relations humaines, les conflits, les difficultés, le rôle des émotions dans nos choix de vie, les différents types de personnalité … L’humain est notre matière première, il vaut mieux s’y intéresser, aimer comprendre les gens, aimer aider.
Savoir communiquer
Aimez-vous communiquer, échanger avec les autres ? Êtes-vous une personne accueillante, pédagogue ? Savez-vous adapter votre façon de parler selon l’interlocuteur en face ? Attention, aimer communiquer n’est pas synonyme d’être bavard. La qualité de la communication est ce qui prime ici.
Être bien ancré
Avez-vous le sentiment d’être quelqu’un de stable, calme et patient ? Avez-vous tendance à réagir dans la précipitation et sans réflexion préalable ? Êtes-vous capable de contrôler vos émotions ? Le sophrologue est quelqu’un qui incarne sa méthode. Cela ne veut pas dire qu’il est zen et apaisé 24h sur 24h mais, à priori ce n’est pas quelqu’un qui réagira de manière incontrôlée dans une situation difficile.
Aimer écouter
Le sophrologue écoute beaucoup plus qu’il ne parle. Il ne rate pas une miette de ce que son client lui dit. Il ne coupe pas la parole. Il n’a donc pas d’idée préconçues sur les gens, il sait que même si la personne en face lui raconte un évènement qu’il a déjà lui-même (le sophrologue) vécu, ils ne sont pas la même personne, il ne part pas du principe qu’il sait ce que l’autre vit.
Être humble
Le sophrologue ne donne pas de réponses, ne prodigue pas de conseils, il ne sait pas, il ne sait rien. La seule chose qu’il sait c’est la sophrologie. Donner son avis ou des conseils ce serait soit priver son client de trouver lui-même ses réponses ou au pire, empiéter sur le terrain d’un autre professionnel (médecin, psychologue).
Avoir de l’empathie
Dans ce métier, écouter est beaucoup plus important que parler. Vous allez écouter les personnes qui vous consultent et établir une relation de confiance avec elles. Arrivez-vous à ressentir facilement les émotions de l’autre ? Pouvez-vous vous mettre à la place d’autrui ? Savez-vous prendre en compte la subjectivité de vos interlocuteurs ? Il ne s'agit pas de souffrir avec eux, mais de comprendre ce qu'ils peuvent traverser, même s'ils vous parlent d'une situation complètement inconnue pour vous.
Ne pas juger
Êtes-vous capable d’accueillir des personnes qui peuvent être très différentes de vous et avoir sur elles un regard neutre ? Ne pas faire entrer vos propres goûts, préférences, choix, dans cette relation ? Il ne s'agit pas de forcément aimer tout le monde, mais être capable de tolérer les différences.
Être organisé
La plupart du temps un sophrologue n’a pas de patron. Cette liberté a des côtés très positifs mais vous oblige également à avoir un bon sens de l’organisation. Ce que vous ne faites pas ne sera pas fait par quelqu’un d’autre. Il faut avoir un minimum d’organisation pour être thérapeute, être son propre comptable, gérer son activité, ses rendez-vous, les dossiers de suivi de vos clients…
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